Bienvenue à Jérôme Bartosik

Directeur général de Mission Locale Roubaix

et membre de l’association depuis septembre 2024

 

Bonjour Jérôme ! Quel est ton parcours ?

C’est un parcours d’enseignant en communication, notamment graphique qui, chemin faisant et au travers d’autres escapades, m’a mené à la direction d’antennes de formation et de services aux entreprises, à la Chambre de métiers et de l’artisanat Hauts-de- France.

La possibilité d’un virage, somme toute complémentaire, tourné vers un public plus en difficulté m’a fait écho il y a 4 ans. J’ai pris les rênes d’une Mission Locale.

L’ambition, sur un territoire, de l’assoir comme un acteur central de l’insertion du public jeune en développant une culture du résultat m’a chatouillé. Il y avait également un enjeu de marque à prendre en main.

Je suis convaincu qu’on peut être dans l’humain et la performance. C’est une question d’honnêteté vis-à-vis de la société et des gens.

 

Pourquoi as-tu rejoint Place de la Communication ?

C’est un domaine qui reste accroché à mes racines. En connaître l’évolution, pouvoir réfléchir et partager des visions avec des pairs est essentiel à mes yeux.

 

Un mot sur ta structure ?

La Mission Locale de Roubaix est aujourd’hui composée de 62 personnalités, elle a eu 40 ans.

Elle est inscrite dans la loi et bénéficie d’un réseau national.

La notion de service y transpire – à fleur de peau parfois.

C’est vivant et il y a du sens.

 

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Répondre à un défi majeur en participant à ce que des jeunes, aux parcours plus ou moins chaotiques, puissent s’insérer durablement.

Répondre au besoin des entreprises dans un monde en transformation.

J’accorde également beaucoup d’importance à voir des collaborateurs « déployer leurs ailes ». C’est un moteur, très important pour moi et c’est une certaine fierté de pouvoir l’apprécier. Je suis content d’avoir de beaux exemples, aujourd’hui envolés.

 

Quels sont tes futurs projets ?

Plus personnellement, j’ai repris en main mon appareil photo, il y a peu de temps. Je fabrique de l’image, je n’ai pas l’ambition d’être photographe. Trotte dans ma tête, l’idée de ponctuer mon quotidien d’images en mode Opalka, sur d’autres chemins.

Dans un autre domaine, j’ai très envie de remettre le pied à l’étrier de l’enseignement,.  J’y suis d’ailleurs toujours revenu par ci, par là.

 

Quel serait l’événement marquant de ta carrière professionnelle ?

Il y en a deux, entre autres, avoir pu proposer des schémas d’organisation de travail dans le cadre de fusions successives et avoir pris part à leur déploiement avec notamment la construction d’un centre de formation.

Avoir sorti une structure d’une ornière financière et organisationnelle mettant en péril la poursuite de l’activité et les emplois.

 

Y a-t-il une réalisation que tu souhaites mettre en avant dans ce témoignage ?

Récemment, en peu de temps, avoir dû faire évoluer l’identité visuelle d’une structure puis réussir sa prise en main par les salariés. La démarche s’est avérée cohérente et l’impact a été rapide et mesurable.

Cette nouvelle version a appuyé le fait de devoir « redorer le blason » sur le terrain. C’était un tout obligatoire.

 

Ta règle d’or en communication ?

Susciter le questionnement, l’envie, l’évasion.
Pousser dans les retranchements. Bousculer les certitudes.

Je crois que la dimension conceptuelle, au sens d’art conceptuel,  et la notion de marketing doivent pouvoir générer de l’électricité communicante. Il faut que ça crépite sans quoi on ne s’amuse pas.

 

Une passion? 

L’image : sa construction, sa déconstruction, son impact.
Je suis un féru d’analyse d’images. Je dis souvent qu’avant de voir des arbres, je vois des verticales. Oui, je l’avoue, c’est parfois fatiguant. J mais aussi excitant.
Et il y a aussi mon chien, il me tiendrait rigueur de ne pas l’avoir cité.

 

CONTACT :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut