A l’ère du digital et du big data, démontrer la valeur ajoutée des relations publiques devient un challenge permanent. Au moment de faire le bilan d’une opération influenceur, le casse-tête habituel se pose : Comment vais-je réaliser mon ROI (Retour sur Investissement) ?
Pendant très longtemps, et encore aujourd’hui, la méthode de l’équivalence publicitaire (ou AVE) est restée et reste la méthode la plus classique. Seulement, elle ne traduit pas vraiment la réalité du métier. Oubliez aussi, avec ce procédé, la mesure de l’optimisation de la réputation.
En effet, il ne faut pas oublier que, pour une société, investir dans des RP, c’est rechercher derrière une plus grande fidélisation et susciter l’adhésion, voire même déclencher l’acte d’achat.
Sans compter qu’avec l’arrivée des RP digitales, les relations médias ont été complètement bouleversées. Aux journalistes dits « traditionnels » se sont ajoutés les bloggueurs et les nouveaux leaders d’opinion, une communauté différente. L’entreprise a quant à elle de nouveaux objectifs.
Impossible de ne pas en tenir compte dans son ROI.
Reste donc à trouver le juste équilibre. Et il n’existe pas de recettes types ! Le ROI devient finalement un savant dosage entre plusieurs indicateurs :
- Les indicateurs de visibilité : le nombre de partage, de likes, augmentation des followers… sur les réseaux sociaux,
- Le taux d’engagement, de conversion,
- La hausse des ventes,
- Les indicateurs de contenus, d’opinion…
Autant d’ingrédients à considérer pour mesurer l’efficacité des campagnes en relations médias.
Ne reste plus qu’à « piocher » dans ces différents indicateurs en gardant à l’esprit trois éléments clefs :
- L’intérêt porté par votre cible aux messages
- Son appropriation
- Son évolution au fil du temps
Et n’oubliez pas, même si le ROI reste compliqué à mettre en place, il permet de calculer la rentabilité comme les pertes d’investissement, avec pour objectif d’évaluer et de mettre en place des leviers pertinents en vue d’obtenir des retombées souhaitées répondant aux objectifs de l’entreprise.
Source : Sophie Lussiez, Directrice de clientèle B to B chez Oxygen RP.